Resident Evil 4

Resident Evil 4

28 septembre 2021 0 Par Mugen

« Cher journal, cela fait bien longtemps que je ne me suis pas exprimé au travers toi grâce à ma plume.

Il y a six ans je faisais mon entrée remarquée dans la police.

Je me souviens, dans la « ville des ratons laveurs » cette épidémie… non ce n’était pas la covid-19, c’était plus, comment dire… virulent ?

Dire que tout cela s’est déroulé lors de ma première journée, je me demande encore pourquoi je n’ai pas fui en courant… Non ce n’est pas dû à ma promotion instantanée à la suite de ma survie lors de l’incident du virus-G.

Cependant, il est vrai que j’ai été recruté par le gouvernement américain pour protéger leur famille. [R-3] [PS4] Sacrée ascension n’est-ce pas ?!

C’est en 2005 que mon histoire débute, mes brillants états de service et mon cursus m’ayant fait choisir espagnol en LV2 ont, semble-t-il, fait de moi l’homme de la situation…

J’ai reçu un appel de mon responsable m’invitant à aller faire un tour chez nos amis hispaniques, Ashley, la fille du président aurait disparue après une soirée pyjamas apparemment trop arrosée… »

Léon S. Kennedy

Extrait de journal N°1 – Mémoire de vacances


C’est donc en l’an de grâce 2005, (je possède le cube depuis fin 2003) que le 4ème opus de la saga de Shinji Mikami voit le jour.

Fact : Alors que cela avait toujours été démenti par Capcom, récemment ces derniers ont concédé avoir non seulement connaissance, mais aussi s’être grandement inspiré de « Alone in the Dark » qui est donc LE survival-horror qui a donné naissance indirectement à la saga Resident Evil.

Et pour cette occasion, cette exclusivité (rires) Nintendo GameCube (NGC). Le jeu met les petits plats dans les grands.

Le Capcom FIVE : Resident Evil 4 faisait partie du quintet « Capcom FIVE ». Ce dernier consiste en un partenariat entre Capcom et Nintendo qui engage la firme à sortir 5 exclusivités NGC pour permettre d’instaurer la console comme une machine adulte, incontournable !

Quelques semaines après cette annonce, Capcom revient sur cette dernière en stipulant que seul RE4 serait exclusif au p’tit cube.

Finalement les jeux du C5 sont : Resident Evil 4, Killer 7, Viewtiful Joe,  P.N.03, et Dead Phenix.

Dead Phenix fut annulé ;  P.N.03 fut le seul jeu à être resté exclusif du fait de sa mauvaise critique publique et commerciale ; Viewtiful Joe fut porté un an plus tard sur PS2 ; Killer 7 sorti en tant que multiplateforme NGC/PS2 ;
Resident Evil 4, le jeu le plus « solide » de cette sélection fut porté sur : PlayStation 2, Windows 7, Wii, iOS, Zeebo (si, si ça existe !), iPad, Xbox 360, PlayStation 3, Windows 10 (Ultimate HD édition), Wii U, PlayStation 4, Xbox One, Switch

Fact : Shinji Mikami a annoncé : « Si le jeu est porté sur une autre plateforme que le NGC je démissionnerai ». Ce qu’il n’a pas fait. Capcom a annoncé deux mois avant la sortie du jeu le portage PS2 car les actionnaires et les joueurs l’ont réclamé.

Avant d’entrer dans les détails concernant le jeu en lui-même, s’il a été porté sur tant de consoles différentes cela s’explique par une qualité générale du jeu époustouflante, voilà le ton est donné pour ma part c’est clairement un des meilleurs jeux de la génération NGC/PS2/Xbox.

Il a reçu plusieurs distinctions de game of the year 2005, bref c’est du lourd !

Quand je vous dis que Capcom s’est donné les moyens, ils ont redéfini complètement le style du jeu. Ils ont pris le temps de le faire, et de le faire BIEN ! Exit les plans fixes de caméra et bonjour la caméra derrière Léon, fini les rubans encreurs à utiliser avec parcimonie, et surtout merci à la visée à l’épaule qui vous laisse le soin de localiser les dégâts.

Trop d’ennemis en vue ? Tirez leurs dans les jambes pour avoir le temps de souffler ou de vous enfuir, selon ce que votre inventaire permet. Vous vous sentez l’âme d’un tireur d’élite, visez la tête pour vous débarrasser rapidement de vos adversaires, ou mieux, shootez dans les projectiles qu’ils vous envoient afin de préserver votre santé !

Fact : Le jeu a été repris à zéro CINQ fois ! D’ailleurs un de ces projets prenait place dans un château et était trop orienté action, mais il ne fut pas mis de côté très longtemps. Il deviendra en effet le premier opus de Devil May Cry !


« Alors que j’atterrissais de mon vol low cost, deux autochtones m’accompagnèrent dans un petit village où on a vu Ashley pour la dernière fois. Ils étaient tout de même très désagréables ces agents de police, si seulement, il pouvait leur arriver une bricole… Ces gentlemen’s m’ont débarqué après avoir traversé un pont en bois tout pourri… À peine le temps de constater qu’il faisait froid que mes compagnons de fortune avaient déjà pris la poudre d’escampette.

J’avançais jusqu’à la première bicoque pour demander des informations à un bonhomme. À la vue de la photo de la fille du président, le villageois qui m’ignorait se mis à baragouiner quelque chose que je n’ai pas compris. Puis il tenta de me présenter de très près sa hachette ! Une petite esquive et je me vis lui vider mon chargeur dans le ciboulot dans le cadre de la légitime défense … »

Léon S. Kennedy

Extrait de journal N°2 – Les locaux sont trop agressif


Après cette altercation scriptée vous prenez le contrôle de Léon S. Kennedy, dans la première partie du jeu

Le jeu se décompose en trois grandes parties, elles même divisées en chapitres.

Le Village :

Vous êtes arrivé à destination et c’est dans ce lieu que vous allez commencer vos recherches pour retrouver Ashley (golden) Graham, bien vite vous vous apercevez que tous les villageois sont sous influence externe et… plutôt agressif. Fini les zombies, ici les gens sont (à peu de choses près) humains.

Il vous faudra vous acclimater avec la maniabilité et les réactions des locaux. En effet maintenant ils ouvrent les portes, vous poursuivent, cassent les vitres pour vous attraper !

Ils n’hésiteront pas non plus à vous balancer divers projectiles dans la figure dès que l’occasion se présentera. Du côté de Léon vous serez aussi beaucoup plus mobile et réactif que dans les épisodes précédents ! Vous pouvez courir, mettre en place via des actions contextuelles des échelles, sauter par des fenêtres pour échapper à vos poursuivants et même vous barricader à l’intérieur d’une maison en déplaçant des commodes devant les portes !

Rapidement, vous serez donc en mission d’escorte (non pas ce genre-là !) car vous retrouverez Ashley.

Une nouvelle couche de gameplay s’ajoute, en effet elle possède sa propre barre de santé, si elle tombe à zéro c’est la fin de partie, de même les Ganados (Locaux contaminés par le parasite « Las Plagas ») vont essayer de s’emparer d’Ashley, si un ennemi y arrive et sort de la zone c’est le même châtiment.

Heureusement vous pouvez dire à votre compagne boulet d’attendre sur place, de vous suivre ou… de se cacher dans une benne à ordures si vous en avez une à proximité !

Régulièrement vous aurez à affronter des boss, généralement cela se passe dans un lieu clos, et la maniabilité est parfois adaptée, je ne veux pas trop en parler de peur de vous gâcher certaines surprises (sait-on jamais si quelqu’un ne l’a toujours pas fait en 2021). Mais pour la plupart ils sont mémorables et souvent avec des QTE.

Les QTE sont plus ou moins régulièrement utilisées dans cet opus car nombre de pièges mortels vous attendent sur votre parcours ce qui vous pousse à être attentif même lors des cut-scènes !

Le second tiers du jeu lui, prend place dans un château, non sans rappeler le manoir spencer par son ambiance et le style graphique, un nouveau set d’ennemi prend place, ces derniers sont plus nombreux, plus forts, plus intelligents ! Ils commenceront à vous mettre à l’épreuve.

Fact : Resident Evil 4 possède une difficulté adaptative (le RANK). Plus vous tuez d’ennemis sans vous faire toucher, plus ils seront habiles et résistants. A contrario si vous prenez des dégâts voir mourrez le RANK diminue et les ennemis deviennent plus faibles et les lâcher de soins et munitions plus nombreux.

Parlons donc un peu des soins, au-delà des sempiternels sprays de soins, herbes rouges et vertes. L’herbe jaune fait son apparition, cette dernière, combinée à une verte (plus une rouge accessoirement) étend votre (ou celle d’Ashley) barre de vie. Compléter le jeu une fois ne suffira pas à vous faire avoir la santé maximum, il vous faudra le recommencer en « New Game + » ; idem pour Ashley. D’ailleurs la « replay value » de ce jeu est élevée et particulièrement jouissive, car vous recommencez avec l’équipement obtenu lors de la partie précédente ce qui vous permet d’être d’entrée beaucoup plus agressif envers les autochtones ! (En plus de débloquer costumes, lance-roquettes infinis et autres joyeusetés)

Il vous sera aussi possible, même obligatoire pour vous permettre de survivre, de commercer avec un étrange personnage qui vous permet d’acheter, vendre ou d’améliorer vos armes !

Comme dans toute bonne transaction cela se règle à coup de pesetas, que vous accumulerez en vous débarrassant de vos adversaires ou en brisant divers objets du décors (pots, barils, etc…)

Un autre moyen d’accumuler des fonds consiste à trouver des trésors. Certains sont même combinables pour en augmenter encore leur valeur et le marchand vous délestera avec passion de ces derniers !


« Après avoir descendu ce villageois, un de plus me direz-vous, j’avais enfin un peu de temps pour moi afin de voir si ces margoulins n’avaient pas laissé une quelconque relique que je pourrais revendre au Easy cash du coin. Par chance au-dessus de cette fosse à purin un collier serti d’or ! Avant de tirer dessus et de le faire tomber dans la mixture nauséabonde, j’eu connecté quelques neurones afin de virer la cale qui maintenait la fosse ouverte. Grace à cet éclair de génie, j’ai pu me saisir du collier sans avoir à me salir les mains ! Et sans rien pour le nettoyer il va de soi que le marchand ne me l’aurais pas repris aussi cher !»

Léon S. Kennedy

Extrait de journal N°3 – Rachat d’or au meilleur prix


La troisième et dernière partie du jeu prend place sur une île militaire, sensiblement plus orientée action, cette-fois ci il va falloir sortir les gros calibres pour avancer. Je suis un peu moins friand de cette dernière zone qui laisse moins de place à la réflexion pour se tourner vers les réflexes. Ici dynamite, machine gun et assauts d’hélicoptères sont la norme !

Après quelques efforts vous arriverez au bout du jeu au bout d’une quinzaine d’heures pour la première fois et comme je l’ai déjà mentionné c’est un jeu qui se veut de plus en plus grisant au fur et à mesures des nouvelles parties !

Un petit mot sur les musiques, assez discrètes, mais je trouve les bruitages très bons ainsi que les doublages ! Mention spéciale au langage fleuri de Léon S. Kennedy

Vous l’aurez compris tout au long de ce test, ce jeu a marqué mon histoire de joueur, et je ne me prive pas de le faire régulièrement !

Les plus :

  • Le charismatique Léon
  • La mobilité de Léon
  • Replay value hallucinante
  • Des boss mémorables
  • Volet orienté action…

Les moins :

  • … Qui peut être négatif pour certains fans de la licence
  • Assez court ?

Accueil critique :

Ce jeu a marqué la sixième génération de consoles, à tel point que des portages sortent encore de nos jours sur PS4 et Switch… Un system-seller, une pierre angulaire du jeu vidéo se laisseront dire certains !

Protips :

Un glitch permet à Léon d’accroitre sa vitesse, quand vous aurez le fusil à pompes Striker.

Nommé le Striker glitch ou ditman glitch, il suffit de se mettre en position de visée avec le Striker, et de changer d’arme AVANT que le pointeur laser ne s’affiche.

Toutes les actions et déplacements seront accrus d’environ 50%