Test de Castlevania – Aria Of Sorrow

Test de Castlevania – Aria Of Sorrow

9 juin 2021 0 Par Mugen

Publication originale le 17/06/2016

Castlevania Aria of Sorrow est le troisième et dernier opus de la série sortie sur GBA en 2003, précisons que cet épisode est produit par Koji Igarashi (IGA) une nouvelle fois, et, comment dire ? Ça envoie du lourd, du très lourd !

Après cette petite mise en jambe faisons un petit point sur le scénario de cet opus : Dracula a été vaincu en 1999, et nous sommes en 2035. Nous incarnons, Soma Cruz, étudiant en échange scolaire au Japon.

Alors qu’il se rend dans un temple pour y observer la première éclipse solaire du XXIème siècle avec son amie Mina, Soma se retrouve téléporté dans un autre lieu lorsqu’il franchit le portail du temple…

À son réveil, il constate qu’il n’est pas du tout dans le temple attendu et se retrouve entouré d’ennemis. Apparaît alors Genya Arikado, un agent du gouvernement japonais, qui terrasse les adversaires présents et nous explique alors que nous sommes au cœur de l’éclipse, et plus précisément dans le château Castlevania et…

Bordel ! Ce scénario, qui, s’il n’a pas la prestance d’un grand RPG, est clairement le bienvenue et ajoute une vraie dimension au jeu. On se sent clairement plus impliqué que dans les autres opus.

Premier point qui nous saute aux yeux : le jeu est localisé ! Pour la première fois nous pouvons choisir le langage Français pour les textes ! Cependant la surprise est en demi-teinte au vu de la qualité de la traduction digne d’un « Google traduction ayant la gueule de bois ». Mais cela reste (le plus souvent) cohérent et compréhensible, ne boudons pas notre plaisir !

J’avais encensé Harmony of Dissonance pour la beauté de ses graphismes, et bien là nous sommes encore un cran au-dessus. Côté graphisme, il n’y a rien à jeter et l’animation est fluide. C’est sûrement un des plus beaux jeux de la console. Pour rappel, la console n’avait que deux ans d’existence à la sortie du jeu.

Le gameplay, un des points fort de la série, à une fois de plus réussi à se renouveler.

Si dans CCOTM le système de cartes à combiner pour effectuer la magie était très apprécié, je regrettais le système d’Harmony of Dissonance qui nous faisait combiner tome magique et arme secondaire. Ici, Konami a réuni le meilleur des deux mondes grâce à un habile système de récupération des âmes.

En effet, à chaque ennemi battu, il y a une chance que vous récupériez son âme afin d’utiliser ses pouvoirs. Récupérer l’âme d’un squelette vous permettra de jeter des os, celle de chauve-souris d’attaquer grâce aux ultrasons etc… Vous imaginez bien ce que vous pouvez récupérer en battant les ennemis les plus costauds !

Au niveau de la maniabilité je vais être (très) bref : c’est parfait ! Soma n’a aucune latence, et les nouvelles capacités glanées au fur et à mesure de l’aventure s’intègrent parfaitement.

Concernant la progression, on ne change pas une équipe qui gagne. Nous sommes toujours dans un jeu d’action-plateformes à progression non linéaire, appelé vulgairement « Metroidvania ». Le concept est que, dès le début, vous êtes sur une grande zone découpée en sections interconnectées, certaines sections ne seront accessible qu’après avoir récupéré une certaine habilitée (marcher sur l’eau, double saut etc…). Ces aptitudes sont souvent débloquées après un combat de Boss pour scénariser la progression. Cependant la série Castlevania contient un aspect RPG prononcé : on gagne des niveaux et on récupère des objets laissés par les ennemis vaincus qui augmenterons nos statistiques ou de nouvelles armes avec une allonge, effet et vitesse de frappe différentes !

L’ambiance sonore est quant à elle bien présente avec quelques thèmes d’accompagnement superbement bien orchestrés tout en restant dans les thèmes chers à la série, dont une superbe reprise du légendaire thème Vampire Killer

Côté durée de vie, j’ai mis environ sept heures et demie pour le 100%. Encore moins que pour Harmony Of Dissonance, mais, car il y a un mais, il y a vraiment moins d’aller-retour parmi les différentes sections, du coup on se sent moins frustrés d’être bloqué sans savoir où aller.

J’ai volontairement, modifié la capture pour ne pas spoiler

L’aventure est vraiment mieux rythmée. J’ai déjà parlé de ma surprise face au scénario, celui-ci nous accompagne vraiment tout le long de l’aventure. Il n’est pas rare de tomber sur un des nombreux personnages secondaires au détour d’une pièce et d’y voir un élément de scénario tel une trahison, une information sur le background. Du coup, on se sent moins seul «perdu dans l’espace »

D’ailleurs, l’explorateur aguerri sera récompensé. Au-delà des trois fins du jeu possible, le scénario cache quelques éléments sympathiques : Qui est le véritable ennemi ? Qui se cache derrière Genya Arikado ? Y’a-t-il un Belmont dans les parages ?

Je vous laisse découvrir les réponses en jouant à cette perle de la console qui rentre facilement dans mon top 5 GBA !

Les plus

  • Une réalisation de haut vol
  • Localisation Française…
  • Aventure dense
  • Un scénario un peu plus présent
  • Le système d’absorption d’âmes

Les moins

  • Toujours très facile
  • …pas toujours compréhensible

Combien ça côte ? : En 2021, je ne l’ai pas vu sous les 40€ pour une cartouche seule. Cependant, il y a énormément de contrefaçons de ce jeu. Pour une édition complète, le prix de départ est aux alentours de 150€.

Le Protips : Le jeu est sorti dans une compilation Double Pack avec Harmony of dissonance, et ce double pack coûte moins cher en complet qu’Aria of Sorrow et vous avez 2 fois plus de Dracula !

Le mot de la fin : Un INCONTOURNABLE, Une suite ! Une suite ! …