Test de PC Kid (Bonk’s Adventure)

Test de PC Kid (Bonk’s Adventure)

8 mars 2021 0 Par Hyiga

PC Kid, plus connu sous le nom de Bonk’s Adventure et sorti en 1989 sur PC Engine (ou TurboGrafx-16 en Amérique), est un jeu de plates-formes développé par Red Company et Atlus, puis publié par Hudson Soft.

Vous contrôlerez Bonk, qui a comme particularité d’avoir un énorme crâne chauve comme celui de Krilin, et qui lui permet d’éliminer ses ennemis !

Comme vous l’avez donc compris, l’arme de notre héros sera sa tête, dont on pourra se servir de plein de façons différentes, au sol ou en l’air. Ceci nous permettra d’éliminer les ennemis et les boss qui se présenteront sur notre route. Bonk pourra aussi utiliser sa tête afin de pouvoir ralentir sa chute en appuyant rapidement sur le bouton d’attaque quand il est en l’air ! Si vous appuyez dessus une fois que vous êtes en l’air, vous pourrez retomber sur la tête… et donc par la même occasion blesser vos ennemis en contrebas. Mais si vous réappuyez une seconde fois, Bonk se remettra droit comme un i. Vous pourrez alors facilement reprendre contrôle de votre personnage. Le but du jeu étant de sauver la Princesse Za, kidnappé par le méchant King Drool.

Notre homme des cavernes pourra au long du jeu grimper des murs ou des énormes arbres, nager dans l’eau également, et ce n’est pas tout : vous pourrez même aller dans le ventre d’un dinosaure afin de pouvoir continuer votre aventure. Le jeu regorge d’ailleurs de petits secrets, si vous donnez un coup de tête à certains endroits ou que vous entrez dans quelques ouvertures précises, des niveaux bonus s’offriront à vous afin de pouvoir gagner des points, utiles afin de remporter des vies supplémentaires.

D’ailleurs puisqu’on y vient, la santé de Bonk est représentée par les cœurs en haut à gauche de votre écran : chaque fois que Bonk se fait toucher, il perd de l’énergie et quand il n’en a plus, il s’effondre par terre et se met à dormir. Si vous avez encore des vies en réserve, vous pouvez vous relever à tout moment afin de continuer votre progression. Petite différence notable avec d’autres jeux de plate-formes : il n’y a pas de trous mortels comme dans un Mario ou un Sonic, donc, pas besoin d’avoir peur si vous vous mettez à sauter assez loin et que vous ne voyez pas le sol. Cela s’explique du fait que Bonk reprend à l’exact endroit où il meurt avec 3 cœurs régénérés, donc aucun checkpoint n’est requis.

Chaque fin de monde sera ponctuée par un boss qu’il faudra vaincre afin de rompre la malédiction qui y pèse : eh oui, King Drool a fait subir un lavage de cerveau à tous les boss et Bonk devra mettre plusieurs coup sur leurs têtes afin de leur faire reprendre leur esprits. Tout au long de notre parcours seront disséminés plusieurs items qui permettront à Bonk de récupérer un peu de sa santé, mais aussi des morceaux de viande dont le rôle sera primordial ! C’est simple, si notre héros mange un petit gigot de viande, sa couleur de peau deviendra plus foncée, il deviendra bien plus puissant et pourra subir un coup sans subir de dommages (au détriment de sa transformation) pendant une vingtaine de secondes.

Ce n’est pas la seule évolution possible liée à la viande : s’il récupère un gros gigot, ou qu’il en déguste un petit alors qu’une transformation est déjà effective, Bonk deviendra invincible pendant une dizaine de secondes et pourra tout détruire sur son passage. Le titre intègre également des réceptacles de cœurs afin d’augmenter son maximum d’énergie (il y en a deux au total : ce n’est pas beaucoup, et ils ne sont pas des plus cachés), ainsi que des vies supplémentaires assez souvent bien cachées. Ou encore, on rencontrera des « smileys » que lâchent certains ennemis en succombant, qui sont comptabilisés à chaque fin de monde et rajoutent 100 points au score à chaque unité récoltée.

PC Kid propose un bestiaire assez varié d’ennemis, entre les libellules, les méduses, les petits dinosaures tout en passant par des cactus… on peut dire que de ce côté-là, c’est réussi. Sur votre chemin, vous pourrez d’ailleurs trouver sur votre parcours certaines sortes de « fleurs » aux coloris différents : les jaunes vous permettent de faire un très grand saut si vous sautez sur leurs têtes, les roses vous donnent des bonus (nourritures), les oranges contiennent de la viande (qui rendent donc Bonk momentanément plus résistant) et enfin, les plus rares, les vertes vous donnant un réceptacle de cœur. Et il existe aussi être des fleurs piégés qui deviendront agressives envers vous si vous les réveillez…

Pour son époque, en 1989 sur PC Engine, les graphismes font très bien leurs boulot : ce n’est pas exceptionnel pour la machine mais ça a le mérite d’être très coloré, de proposer de bonnes animations et une ambiance très sympathique. Les environnements sont assez variés : on passera dans des plaines, dans des grottes, dans une zone glaciale et aussi, dans la lune pour un combat final contre le vilain King Drool ! Les musiques non plus ne sont pas en reste : les thèmes sont plutôt rythmés, joyeux et ont un certain charme, même si on regrette qu’il n’y ait pas vraiment de morceau qui nous restera en tête après avoir éteint la console. On reste quand même sur un bilan très positif, si l’on rajoute le fait que les bruitages sont tout à fait réussis.

Que demande le peuple, a-t-on envie de dire ? Le plus gros défaut du titre provient de sa durée de vie, malgré sa difficulté assez relevée quand on commence : le jeu devient assez facile quand on en a compris les bases, on dispose de beaucoup de « continue » et on trouve des vies un peu partout (ajoutez qu’on peut continuer à frapper les ennemis alors qu’ils sont déjà morts, ce qui nous fait récupérer des points et à la fin… ça peut en rapporter VRAIMENT beaucoup). Le titre se décompose en cinq mondes, divisés en quelques niveaux se complétant en 2-3 minutes chacun : pour une partie en ligne droite, comptez environ une heure et demie, surtout si vous connaissez assez bien le jeu et que vous ne subissez pas de Game Over… ça fait peu. Mais on y reviendra avec plaisir pour rejouer une nouvelle partie…

LES PLUS

  • Bonk est très plaisant à contrôler, se servir de sa tête comme arme offre beaucoup de possibilités de mouvements
  • Amusant de la première à la dernière seconde
  • Passages secrets amusants à chercher, niveaux bonus funs à faire
  • Un bon gros bestiaire d’ennemis.
  • Graphismes, animations et bruitages tout à fait réussis
  • Les musiques, rythmées et entraînantes…

LES MOINS

  • … mais qui ne resteront malheureusement pas en tête
  • Durée de vie faiblarde et difficulté pas très élevée dès qu’on commence à maîtriser le héros
  • Marteler les boutons pour grimper ou tourner sur soi-même quand on est en l’air, ça peut faire mal aux doigts au bout d’un moment
  • Scénario anecdotique (mais peut-on vraiment lui en vouloir ?)

ACCUEIL CRITIQUE

Jeuxvideo.com : 16/20 (en même temps c’est moi) et 16 pour les lecteurs / IGN : 8/10 (Great) / GameFaqs : 3,74/5 / 1UP : 88%
Le jeu a donc été très bien accueilli et c’est tant mieux, PC Kid le mérite.


NOTE GLOBALE

16/20 – Pour un premier jeu qui servira de mascotte sur PC Engine, Bonk s’en sort drôlement bien en nous faisant passer un très bon moment grâce à son gameplay fun, ses graphismes colorés, ses musiques entraînantes et son humour très présent ! Certes, on regrettera le fait que ce jeu se termine rapidement et que le scénario n’est qu’un prétexte, mais on ne saura que vous recommander vivement PC Kid, un des meilleurs jeux de plates-formes de la PC Engine.

Le test a été publié ici avec l’accord de l’auteur qui l’a aussi publié sur jeuxvideo.com