Test de Mighty Morphin Power Rangers

Test de Mighty Morphin Power Rangers

1 février 2021 0 Par Mugen

Alpha ! Rita s’est échappée !

En allumant votre Super Nintendo avec cette cartouche insérée, vous aurez le droit au générique de la première saison digitalisée avec le logo et les éclairs qui vont bien. Le rendu est vraiment surprenant et on est de suite dans l’ambiance, alors, prêt à dérouiller du patrouilleur !

Est-ce que cette première impression augure d’un hit ?!

Qui veut faire la bagarre ?

A peine le bouton ‘Start’ pressé, apparait la ville en feu et nos cinq héros prêts à intervenir. Nous avons le choix du perso, mais cela ne change pas fondamentalement le gameplay. Il y a en effet que peu de différences entre nos rangers, seulement la projection et l’enchainement de poings.

Le premier stage se lance : nous sommes donc dans un Beat’em All à scrolling (comprenez « déplacement ») horizontal. Parfait, se dit-on, c’est tout à fait dans le thème de la série ! Sauf que, surprise : aucune possibilité de déplacement latéraux, donc aucune profondeur de champ…Et pour un jeu sorti fin 1995, c’est triste. Pour rappel, Double Dragon sorti huit ans plus tôt (!) proposait déjà de se mouvoir verticalement dans le décor…

Après quelques pas, les premiers patrouilleurs apparaissent. Le gameplay se limite à trois boutons : le saut, le coup et l’attaque spéciale [disponible uniquement une fois transformé]. Les gâchettes (L et R) ne vous seront d’aucune utilité… Tout comme la deuxième manette, puisqu’il n’y a pas de mode 2 joueurs. Encore un mauvais point pour le jeu ! J’en remet volontairement une couche mais Double Dragon II, lui, le permettait.

Revenons à notre premier stage : peu importe le ranger choisi, la première partie de chaque niveau se fera sans transformation et vous castagnerez du méchant qui arrive de droite et/ou de gauche.

Le seul et unique type d’ennemi seront des patrouilleurs (les méchants en collants qui se ressemble tous) de différentes couleurs. Tant que vous n’êtes pas transformé, ils ont une meilleure allonge que la vôtre, ce qui vous expose à leur attaque sans que vous ne puissiez riposter. Il est donc important d’être assez proche pour faire la différence ! À noter que le recovery time est très très court, donc vous pouvez vous faire enchainer rapidement par les ennemis si vous êtes encerclé.

Une fois arrivé à la moitié du stage, vous rencontrerez le boss. La musique du générique se déclenche et vous vous transformez (avec la p’tite chorégraphie qui va bien). Et là vous vous sentez puissant ! Avec une meilleure allonge que les ennemis (sauf pour Trini, ranger jaune) qui, pour la deuxième partie du niveau arriveront plus nombreux, mais ce n’est pas grave vous avez le « Power » et vous êtes un ranger !

On continue joyeusement (ou pas, c’est au choix) de castagner les patrouilleurs sur notre ligne droite jusqu’à rencontrer le boss qui a quelques pattern à connaitre si on ne veut pas se faire sanctionner de la perte d’une vie.

Dans chacune des zones, il y a deux checkpoints (sans compter celui du boss). Perdre une vie est synonyme d’un retour au checkpoint (généralement début du niveau ou juste après la transformation). Votre partie compte trois vies mais pas de continus, cependant un mot de passe vous est fourni après chaque boss battu.

Vous avez la musique en tête, avouez !

Nouvelle déconvenue : le jeu est très court. Seulement cinq niveaux avec nos rangers. Mais pour contrebalancer ça, une fois les cinq niveaux terminés, nos rangers sont alignés et appellent le Megazord !

Une fois aux commandes du Megazord, deux combats (pas niveau hein, juste combats) relativement durs s’enchainent avant de voir le générique de fin…

Une fois ce dernier passé, il reste seulement l’amertume d’un jeu ayant de bonnes bases mais mal exploitées. Dommage…Mais tout espoir n’est pas perdu car un jeu tiré du film est sorti un peu plus tard : comptez sur moi pour vous en écrire le test !

Les plus

  • La musique au top
  • Le Megazord
  • Le système de mot de passe

Les moins

  • L’action sur un seul plan
  • Pas de mode deux joueurs
  • Gameplay répétitif
  • Durée de vie ridicule (<2h)
  • Rejouabilité sans intérêt

Combien ça côte ? : En 2021, on tourne autour de 10 € pour une cartouche seule (FAH), et comptez environ 50€ pour la version boite/notice mais le jeu en vaut-il vraiment le coup ?

Le Protips : Si seulement la partie avec le Megazord vous intéresse, tapez 1970 sur l’écran des mots de passe.

Le mot de la fin : Malgré ses nombreux défauts, le jeu vous permettra de vous défouler lors de votre premier run. Les fans de la licence finiront le jeu, mais de bien meilleurs Beat Them All sont disponible sur Super Nintendo.