
Test de Blazing Dragons
Blazing Dragons ! Un jeu qui vous mettra le feu ! (Voilà le quota blague pas drôle c’est fait, un peu de sérieux maintenant). 🔥
J’imagine que vous connaissez déjà les Monty Python ? Ça tombe bien car Terry JONES a créé un dessin animé nommé Blazing Dragons. (Je ne crois pas qu’il soit sorti en France). Ce jeu est directement tiré de cet animé !
Quoi, une adaptation d’un dessin animé ? Qui plus est inconnu en France ?! Ça ne donne pas envie ! On connait la réputation des adaptations malheureusement. Cependant comme pour toutes règles il faut bien quelques exceptions. Maintenant prends place et laisse-moi te conter l’aventure dans laquelle tu te lances…
Nous ne sommes pas dans un jeu de plateformes ou d’action comme les multiples adaptations de licences mais dans un Point and Click bien senti, disponible sur PlayStation (ce test est tiré de cette version) et Saturn (Update 2019 – le possédant sur cette plate-forme aussi, il est probable qu’un encart Saturn vienne s’ajouter à postériori).

Nous incarnons Flammèche, un dragon inventeur du royaume de Camelote. Le roi Artifur gouverne ce royaume, lui-même servi par les chevaliers de la table carré.
Nous sommes la veille d’un tournoi qui permettra au vainqueur de celui-ci d’obtenir la patte (?) de la princesse Flamme. Mais seuls les chevaliers peuvent participer au tournoi. Évidemment Flammèche est amoureux de la princesse Flamme ! À vous donc de guider votre protagoniste au-devant des périples pour faire de lui un chevalier tout en écartant la menace du terrible dragon noir qui est une machination de Mervin l’enchanteur.

Nous prenons donc le contrôle de notre avatar dans un jeu entièrement doublé en français !
Doté d’un grand sens de l’humour et de sarcasme, Flammèche, à plusieurs occasions n’hésitera pas à briser le quatrième mur.
Au-delà de cet humour, qui fait mouche sur ma personne, Flammèche possède quatre actions contextuelle (Aller, Prendre, Voir, Parler) qui vous serviront à interagir avec votre environnement. Vous commencez donc au réveil de votre personnage, puis assistez à une réunion à des chevaliers de la table carrée et le roi vous confie votre première tâche… Nettoyer la vaisselle royale !

Flammèche est un inventeur, son hobby est de combiner les objets pour en créer d’autres. Il faudra bien garder cela en tête pour progresser au long de votre aventure. Je ne vais pas continuer à vous parler de l’intrigue car cela inclurait des spoilers.
Parlons donc de l’aspect technique : les graphismes sont beaux, parfois ça bave un poil mais ça reste très acceptable et coloré. L’animation des cinématiques en revanche sont moins agréable et certaines cinématiques sont réutilisées avec un autre doublage ça fait un peu cheap surtout vu leur faible nombre. Côté sonore c’est du très bon ! Je trouve que les comédiens de doublage sont impliqués et les intonations franchement réussies.
Chaque protagoniste possède plusieurs répliques pour certaines action afin d’éviter de sortir de la cohérence du jeu, si vous tentez plusieurs fois d’affilée d’emporter une table Flammèche aura trois ou quatre répliques différentes :
« – Encore plus de bazar à transporter ? Non merci »
« – Où veux-tu que je range cela ? »
« – J’en ai déjà une dans mon établi »
La musique d’ambiance est assez agréable, assez discrète sans être absente et n’a pas d’effet bourrage de crâne, un thème classique qui colle correctement à l’ambiance du titre.
Le scénario qui est généralement un point fort des jeux de ce genre est sympa, bien que prévisible.
Il faudra surtout compter sur les différents gags pour apprécier le titre, je chipote beaucoup mais c’est un jeu agréable, qui vous laissera un souvenir d’un jeu sympa. Pas un méga hit mais pas un jeu « jetable » avec une franchise qui sort de nouveaux opus tous les ans et sans se renouveler.
Les énigmes sont plutôt complexes dans le sens ou Flammèche est un inventeur. Donc il faut essayer de penser comme lui pour certaines résolutions d’énigmes.
Pour nous un chandelier sert à mettre en place des chandelles, mais sous un angle de dragon-inventeur ça permet aussi de rediriger des flux de vapeur !
Le jeu possède néanmoins quelques « aides », notamment le cahier d’inventeur de Flammèche qui contient ses projets en cours. La dragonne chargée de l’accueil du château qui vous donnera des conseils avisés n’hésitez pas à lui parler !
Le jeu se termine dans une première fois autour des six heures, évitez de vous spoiler en regardant la solution du jeu au risque de voir la durée de vie de celui-ci tomber sous la barre des deux heures. Venez plutôt en parler sur le Discord pour que je vous file un coup de main !
Le propre de ce genre de jeu est que la rejouabilité est assez limité cependant vous aurez quelques activités annexes divertissantes comme le Chat-a-pulte, les épreuves de la grotte des miracles, le concours de danse…
Pour conclure Blazing Dragons est un bon jeu, un bon Point and Click sans être excellent il saura vous divertir quelques heures !

Les Plus
- Intégralement en français !
- L’humour omniprésent
- Sauvegarde carte mémoire ET mot de passe
- Nombres d’interactions adaptées
Les moins
- La souris n’est pas compatible
- Certaines énigmes tordues
- La rejouabilité
- La difficulté d’émulation
CCC [Combien ça côte ?]
En avril 2019, il faudra vous délester d’environ 35€ pour une version loose, pas loin de 45/50€ pour une complète mais surtout vérifiez bien sur le CD que c’est une version FR (pour l’anecdote, je me suis retrouvé avec une version ALL la première fois)
Le Protips
Je n’ai pas grand-chose à vous fournir pour le coup, sauf peut-être un code pour débuter à l’end-game V?U5MK4N6LULOHW5CB
Quick Facts
Mis à part que le jeu est tiré d’un dessin animé de deux saisons je ne vois pas quoi écrire ¯\_(o)_/¯, promis je trouve mieux pour le prochain test.
Le mot de la fin
Un Point & Click rafraîchissant, tant par son thème, que son autodérision et son humour que par son décalé. Un OneShot plaisant (bien qu’un peu surcoté niveau argus) !