
The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered
Le jeu m’a été fourni à titre gratuit via keymailer sur ma demande.
#TheElderScrollsIVOblivionRemastered #keymailer
Je conserve toute liberté d’expression et de critique (dans le cas contraire je ne propose pas de contenu).
Condition de test : joué sur Steam // Ryzen 9 5900x – RTX 3090 – 32Gb Ram
19 ans plus tôt…
Nous sommes le 20 vifazur de l’an 2006, le (plus) jeune Mugen est encore au lycée. Mais ce jour n’est pas comme les autres. Sur le pc famillial dédié à la bureautique il fera sa première incursion en Cyrodiil. Monde merveilleux s’il n’en est rien. En effet son premier Elder Scroll l’aura marqué au fer rouge.
Marqué, à tel point que bien que n’y connaissant pas grand chose en informatique, les piètres performances du susmentionné PC lui rappelait les plus belles heures des soirées diapositives chez mamie / diapositives des auto écoles pour apprendre le code (Rayez la mention inutile).
Armé de ses quelques deniers (à l’époque j’achetais plutôt des jeu consoles), tel un harry potter du gaming se rendit dans la fameuse rue Montgallet acheter son premier GPU, une Sapphire HD 4870.

Ce paragraphe vous a probablement fait vous sentir vieux, mais ce n’est rien, les souvenirs n’en sont que plus beaux sans le voile de la réalité pour nous rappeler qu’un 20FPS en 640×480 était amplement suffisant quand l’histoire pouvais nous embarquer !
Je reprend ma petite histoire, malheureusement, ce GPU n’était pas suffisant pour jouer dans des conditions satisfaisantes, le marché des consoles étant fleurissant, je décide donc de tenter l’aventure, pad à la main, et c’est parti pour 200h sans RROD sur ma XBOX 360
Quelle épopée mes amis, je pense que c’est une des aventures qui m’a le plus emporté dans ma carrière vidéo ludique, malheureusement plantée par un crash de sauvegarde 💢, après tant de temps de jeu, la console ne gérait plus la taille de cette dernière à mon grand désarroi, je ne remit jamais les pieds dans ces contrées, les porte d’Oblivion resteraient à tout jamais ouvertes à moins que…
le 22 Ondepluie 2025
À moins que le 22 Ondepluie 2025 (Oui, j’ai bien cherché l’équivalent d’Avril dans le calendrier Tamrilien) – un « chat d’eau » (shadow) drop sauvage du remaster de ce jeu ne m’attrape.
Histoire de vous mettre en appétit, je vous laisse avec le reveal trailer ↓
Dès son arrivée sur le marché la musique, comme une madeleine de Proust auditive, m’a clairement rappelé que je devais replonger, finir ce qui était laissé en suspend depuis plus de 20 ans…
Je me suis donc procuré le jeu, et la première chose à savoir, c’est que le jeu, pour afficher une si jolie refonte graphique, est particulièrement gourmand, et qu’une config robuste sera incontournable :
Configuration recommandée
Système d’exploitation : Windows 10/11
Processeur : AMD Ryzen 5 3600X, Intel Core i5-10600K
Mémoire vive : 32 GB de mémoire
Graphiques : AMD Radeon RX 6800XT or NVIDIA RTX 2080
DirectX : Version 12
Espace disque : ⚠️125 Go d’espace disque disponible – SSD Obligatoire
Le jeu tournera demandera une configuration plutôt solide, tout comme son homologue d’il y a deux décennies
Et en jeu ?
Un fois la partie matérielle encaissée, ça donne quoi en jeu, parce que c’est pour ça qu’on est là ?
Et bien j’ai été très surpris de voir tout le travail apporté à l’aspect graphique par le studio parisien Virtuos, ils ont vraiment bien pris en main l’unreal engine 5, c’est réellement beau, la végétation ne fait plus dégarnie, les détails sont légions c’est par cet aspect que le jeu brille ! (Même si l’absence de HDR me laisse perplexe)




Ça flatte réellement la rétine, la démo technique est impressionnante, la distance d’affichage, la gestion des ombrages et autres nous immergent encore plus que dans l’original cependant, les animations, même si elles ont été (un peu) retravaillées, restent en retrait et nous rappellent que nous sommes face au remaster d’un jeu qui a quasi 20 ans au compteur. Les animations que ce soit de saut, en combat ou autre sont raides comme la justice, et finalement le décalage graphisme/animation est un peu dérangeant au départ.
Les musiques qui étaient déjà un des point fort de l’original n’ont heureusement pas été modifiées, cela aurait relevé du sacrilège et contribue largement au sentiment de nostalgie qui émane du jeu si vous l’avez parcouru à l’époque.
Et une autre chose qui n’a pas changé depuis 2006 c’est le scénario (ainsi que les mécaniques de jeu).
Vous commencez au fond d’une cellule, et l’empereur Uriel Septim VII vient vous chercher car vous êtes l’élu et vous assistez à son meurtre. Votre mission est maintenant de confier le royaume à son fils avant que tout Tamriel ne tombe au main de créatures démoniaques, car les portes d’Oblivion ont été ouvertes.
Mais libre à vous de vous organiser comme vous l’entendez, car rarement j’ai mené à bien la quête principale d’un jeu « The Elder Scroll », l’univers étant si profond et gargantuesque que je me perds bien souvent dans un dédale de quête annexes, subtilement bien écrite pour une majorité (et pas forcément comme ce test).
Je note aussi l’ajout d’options de quality of life, l’interface a évoluée, dans le bon sens, elle est plus lisible, plus agréable, que ce soit la gestion d’inventaire, de raccourcis ou même lors des dialogues.
Bethesda oblige en revanche le jeu comporte pas mal de bug (script que ne se déclenche pas, IA allié/ennemis qui peuvent être incohérent, collision) – Mais au global, considérant la taille gigantesque du jeu ça reste plutôt acceptable, notons que les mods sont foisons et permettront d’améliorer votre expérience d’une bien belle manière !
Certains permettant, par exemple le retour de la piste audio FR qui elle n’a pas été rapatriée de la version d’origine, malgré les 120Go que pèse le jeu. Si cela ne me dérange pas outre mesure, j’entends que cela puisse être frustrant, voir gênant de ne pas en profiter.
Conclusion
Je ne peut pas dire que le jeu est un incontournable, ce jeu a une odeur de définitive édition, Microsoft a le bon gout de le vendre a un tarif raisonnable ≈50€ et non à un sec 80€ – cela permet de pardonner plus facilement certains aspects.
Si les nouveaux venus n’y trouveront peut être pas leur compte, les nostalgique ayant déjà parcouru l’aventure il y a 20 ans y reviendront avec plaisir !
Le jeu est disponible sur les PlayStation 5, Xbox Series, Windows (et Steam)
Les captures d’écran proviennent de l’éditeur, car je suis en déplacement sans accès à ma config de jeu