Blazblue entropy effect

Le jeu m’a été fourni à titre gratuit via keymailer sur ma demande. Je conserve toute liberté d’expression et de critique (dans le cas contraire je ne propose pas de contenu).
Condition de test : joué sur Steam / Windows 11 / GPD Win 4 / Version jeu anticipé

#BBEE #keymailer

Entroquoi ? 🤯

Entropie : nom féminin : Augmentation du désordre ; affaiblissement de l’ordre.

Le Robert

Si vous avez quelques connaissances sur la série BlazBlue, vous avez déjà une idée de la complexité du scénario ! À l’origine, BlazBlue a été créé par Arc System Works, expert en jeux de combat, pour offrir une alternative à la série Guilty Gear. Cependant, cette licence a rapidement pris son envol et a dépassé son rôle de simple faire-valoir.

En plus de proposer des jeux de combat très pointus, les créateurs ont pris la liberté de développer un scénario captivant, mêlant boucles temporelles et univers alternatifs. Cela s’est avéré être un excellent prétexte pour introduire de nouveaux personnages à chaque itération de l’histoire. Allant au-delà des jeux de combat, la série X-Blaze a également exploré le genre du visual novel, et aujourd’hui, avec BlazBlue Entropy Effect (BBEE), elle s’aventure même dans le RogueLite.

D’ailleurs, voici un petit trailer de lancement pour vous plonger dans l’ambiance 🎥

Rogue, comme le professeur ? 🪄

Hein ? Non, ce n’est pas du tout ça. (En plus, ce n’est même pas drôle). Le Roguelite (et non Roguelike) représente un genre de jeu où les niveaux et certains éléments sont générés de manière procédurale (c’est-à-dire de manière aléatoire).

À chaque partie, bien qu’elle parte d’une base commune, elle ne sera jamais « identique » (avec des variations dans le nombre et la disposition des adversaires, des plateformes, etc…). Pour ajouter encore plus de diversité, le jeu propose une sélection de dix personnages différents, chacun avec son propre style de gameplay, comprenant une palette de coups empruntée à l’univers des jeux de combat.

Cependant, une autre particularité de ce genre de jeu réside dans le fait qu’à mesure que vous progressez à travers les différents niveaux, vous conservez certaines capacités de manière permanente. Cela vous rend plus efficace et vous permet d’aller encore un peu plus loin lors de votre prochaine tentative !

C’est une manière de se dire que chaque partie n’est pas en vain. Si vous disposez de suffisamment de temps, vous pouvez effectuer des sessions prolongées, mais même si vous n’avez que quelques minutes, une courte partie vous permettra tout de même de récupérer quelques points pour améliorer vos personnages !

Le point technique ⚙️

C’est beau, enfin, je dirais plutôt c’est fin ! Le jeu possède une solide base graphique, mais c’est surtout les effets de lumières lié à sa rapidité qui sont surprenant. Sur une image fixe, évidemment cela se ressent moins, mais des que les sprites s’animent, la magie opère ! (J’y ai joué sur un écran LCD de 6p et sur une oled de 47p, dans tous les cas c’est assez saisissant)

Côté performances pures, le jeu est solide, pas un drop de frame. Si pour moi cela devrait être la norme, c’est finalement à souligner quand un jeu arrive à tenir la cadence, même sur des configurations assez modestes (voir le dernier paragraphe).

Musicalement c’est propre et sans fioriture, pas grand chose à ajouter, les musiques accompagnent bien, mais une fois le jeu coupé c’est le trou noir, impossible de me souvenir d’un titre 😓

Le Gameplay 🎮

Vous prenez le contrôle d’un petit robot dans un centre de commandement, vous aurez quelques interactions possible dans ce dernier.

Notamment l’accès à un simulateur qui vous permet de sélectionner un des dix personnages du roster (et justifie au passage – Pourquoi les niveaux sont procéduraux, pourquoi tous les persos ne sont pas disponible (évidemment c’est « juste un simulateur »), pourquoi vous n’avez accès qu’à trois personnages au début (il faudra faire vos preuves dans les niveaux afin d’obtenir un objet pour déverrouiller le prochaine personnage de votre choix) –
Au delà du simulateur qui constitue le coeur du jeu et sur lequel je reviendrais juste après vous pouvez aussi interagir avec quelques autres robots, et récupérer des compétences passives avec les points glanés dans le dit simulateur, c’est aussi l’occasion d’approfondir un peu le lore du jeu bien que ce soit un spin off de la série BlazBlue et hors du canon.

Le cœur du jeu

Rentrons dans ce qui fait le jeu à proprement parler. Vous vous rendez au simulateur et sélectionnez votre perso, si au début vous êtes cantonné parmi 3 personnages de votre choix, au fur et à mesure de votre progression vous obtiendrez des points que vous pourrez dépenser soit pour améliorer la base commune de vos perso (avoir un bonus de santé, de force etc…) soit pour acheter un objet pour déverrouiller un nouveau personnage, ou encore des emplacements d’améliorations définitive !

Le choix est vraiment laissé au joueur sur sa progression.
Chaque « niveau » est découpé en tableau où il vous faudra venir à bout de tous les adversaires, et vous devrez choisir un chemin pour le tableau suivant généralement lié à un élément (Feu, glace, lame) mais aussi parfois vous pourrez choisir des voie de bonus (roulette aléatoire pour obtenir un skill unique), dégâts continue, ou échanger un % de votre santé contre une compétence très puissante.

Chaque essai est unique, et c’est assez grisant au bout de quelques tableaux de construire son propre personnage qui pourra être totalement différent de la partie précédente.

Lors de la sélection de votre personnage, vous pourrez lui « infuser » la compétence unique de deux autres personnages histoire de personnaliser encore plus votre héros pour la run à venir ! Et tant qu’il vous reste de la santé la partie continue, le tout est de trouver le subtil équilibre entre amasser des powerup pour tenir face aux ennemis et de choisir les salles de repos pour récupérer de la santé (qui ne remonte pas entre les tableaux).

Bref c’est fun, c’est rapide, le genre de jeu qui me plait beaucoup sans être chronophage !

Et on y joue comment ? 🎮

Texte anglais uniquement.
Pour une trentaine d’euro vous pourrez vous procurer la version numérique sur :