Prison City (Steam)

31 décembre 2023 Non Par Mugen

Le jeu m’a été fourni à titre gratuit via keymailer sur ma demande. Je conserve toute liberté d’expression et de critique (dans le cas contraire je ne propose pas de contenu).
Condition de test : Intégralement joué en remote play Steam via Odin 2 sur réseau local
#prisoncity #keymailer

Où sont passés mes « Jeux NES »

Cher lectorat, on se connaît depuis assez longtemps maintenant. Que vous me suiviez via YouTube, podcast ou d’autres moyens (voilà, la pub discrète c’est fait, pouce bleu mettez la cloche 🔔) vous avez compris que j’ai fait mes premières armes sur NES.

La nostalgie étant surement un des sentiments les plus puissants, quand j’ai eu l’opportunité de tester Prison City, jeu inspiré des films des années 80/90 et de PowerBlade j’ai sauté sur l’occasion !

C’est pas ma guerre

Le titre développé par RetroWare (AVGN I et II), s’il s’inspire des graphismes de jeux NES, met en place des techniques d’affichages plutôt moderne pour la forme; pour le fond j’hésite encore entre MegaMan, PowerBlade ou Batman soit trois excellents jeux. J’suis pas mathématicien, mais quand on s’inspire (correctement) de plusieurs grands jeux, ce qui en sort est forcément qualitatif !

Le jeu propose énormément d’options : déjà en terme de langages, mais aussi d’affichages de layout de contrôles, que vous soyez « pro M/S/N » ou « pad autre » vous trouverez votre bonheur. Vous pourrez aussi compter sur des options d’affichages tel les scanlines, même des options pour choisir les palettes de couleurs (amis daltoniens bonjour).

Le gameplay, qu’on pourrait penser rigide au premier abord s’ouvre après quelques dizaines de minutes de jeux (et un passage par la case tutorial (très bien fait au demeurant) !).
Notre héros utilise des ~~batarangs~~ chakram pour se battre. Une fois lancés, tels des boomerang ils reviennent vers vous (en vous apportant les bonus qu’ils ont croisés en chemin -selon la difficulté sélectionnée-) mais vous pourrez aussi modifier leur trajectoire où les maintenir stationnaire quelques secondes. Une vrai bonne idée une fois le gameplay maitrisé.

En tant qu’héros badass des années 90 vous restaurerez votre santé à coup de hotdog ! (et non ce n’est pas une censure à la AlexKidd), ils vous manque un œil, vous communiquez avec votre chef par ~~codec~~ radio.

Entrons un peu dans le vif du sujet, Prison city est un side scroller 2D d’action/plateforme où vous avancez en tatannant joyeusement du méchant par kilotonnes, Yippee Ki Yay. Vous infiltrerez la ville en arrivant dans un train de marchandise et déboitant tout ce qui bouge ! Somme toute classique mais diablement efficace !

Vous devrez traverser 8 niveaux dont l’ordre ne vous est pas imposé. Il y a les sempiternels égouts évidemment. N’oublions pas les grattes ciels, chambre froide et d’autres surprises. Chacun apporte avec plus ou moins de réussite un gimmick spécifique ! Il en découle une belle variété de décors avec des animations classiques mais efficace.

En revanche chaque niveau se plie relativement vite, mais n’espérez point les boucler des votre premier essai.

Vous aurez aussi à manier votre moto sur l’autoroute, pour transformer le jeu en run & gun, très nerveux mais aussi un peu frustrant, on se prend en pleine face, une vibe très 90 où le die&retry était de mise.

La partie sonore n’est pas en reste, la B.O vous transporte instantanément dans l’ère 8Bit. N’étant pas un grand mélomane je ne saurais expliquer concrètement pourquoi c’est cool, mais ça l’est ! En tout cas ça reboost !

Durée de vie et rejouabilité

Quitte à s’inspirer des anciens jeux, autant reprendre certains défauts malheureusement (ou pas) vous verrez la fin du votre premier run en environ 3 heures; mais si vous faites la chasse aux trophées vous pourrez facilement tripler la durée de vie. D’aucuns pourraient clamer que c’est bien peu. Mais pour ce genre de jeux hyper vitaminé, faut il vraiment que cela soit plus long ?

Jeu indé oblige, il tournera sans problème même sur les config les plus modeste !